Paroles de coachs

Arsène WENGER : “L’utilisation des datas est indispensable. La science mesure les phénomènes objectifs, à l’entraîneur de superposer son savoir en sélectionnant les paramètres pour mieux comprendre son équipe.”

“La clé de la réussite, c’est la prise prenait l’information dans les 10’’ précédant la réception du ballon. Les meilleurs la prenaient entre 6 à 8 fois, les bons entre 4 et 6 fois….Le meilleur, c’était XAVI c’est 8,3 fois.”

Marcelo BIELSA : “Toi, MENDY, tu peux être le meilleur latéral du monde, mais parle à MOREL…il a l’expérience.”

MARADONA : “Arriver dans la surface et ne pas tirer au but, c’est comme danser avec sa soeur.”

COLUCHE : “Faut pas demander à Marguerite DURAS de tirer un pénalty”.

XAVI : “Une passe est statiquement validée quand le joueur contrôle le ballon que je lui ai transmis…mais il a 4 adversaires sur le dos !”

CRUYFF “Jouer au football, c’est penser”

DENOUEIX : « Un joueur est important, un 2ème joueur est important, mais ce qu’il y a entre les 2 est ce qu’il y a de plus important. Ce qu’il y a entre les 2, c’est quelque chose de complexe au départ, c’est-à-dire qu’aucune connexion existe ».

Louis VAN GAAL : « Une personne dans l’empathie est déjà à moitié psychologue ».

Louis LESCURIEUX (éducateur école argentine…SIMEONE, GALLARDO…) : «Le football est trop vaste pour avoir la prétention d’enseigner une seule philosophie de jeu en particulier ».

Manuel SERGIO (philosophe et théoricien) : « J’ai dit à José (MOURINHO) que le football était une science humaine et qu’il fallait s’intéresser d’abord à l’humain ». « Si l’entraîneur ne connait que le football, il ne peut pas survivre ».

José MOURINHO : « Pour se préparer, un grand pianiste ne court pas autour de son piano, il joue du piano ».

Victor FRADE (sur la périodisation tactique) : « Il faut du temps pour obtenir un modèle de jeu avec ses principes, ses sous-principes. Pour y parvenir, il faut mettre en place des exercices spécifiques avec des objectifs concrets. Le but étant de conditionner ces exercices pour que les joueurs acquièrent le comportement que nous souhaitons voir apparaître pendant les matches ».

INIESTA : « Si tu n’arrives pas à faire une projection de ce qui va arriver quelques secondes plus tard, alors les espaces se réduisent considérablement ».

Arrigo SACCHI : « Le football a changé radicalement à partir du moment où on est passé de la technique individuelle à la technique à 11. Aujourd’hui, on part de 11 pour arriver à 1 ».

Christian GOURCUFF : « Quand on va trop loin dans l’aspect tactique, on perd en enthousiasme et en spontanéité, et l’équilibre collectif peut se rompre ».

Jean-Claude SUAUDEAU : « Quand j’entends parler d’attaques placées, quelle catastrophe. On perd du temps, on ne surprend plus personne, c’est du handball….il faut prendre les initiatives tout de suite ». « Pour faire bouger le jeu, il faut cacher ses passes ».

Marcelo BIELSA : « Au golf, je joue très mal. Comme je suis anxieux, je prends 10 à 15 balles…et je les perds toutes…Si je veux joueur mieux, je n’en prends qu’une seule, car si je la perds, je ne peux plus jouer ».

Christophe GALTIER : « Je ne suis pas dans le gagner coûte que coûte. Il faut travailler sur les moyens, sur le chemin…Si tu joues bien sur le long terme, tu es gagnant. Tu as plus de chances de prendre les points, tu donnes du plaisir à tes joueurs et si eux prennent du plaisir, ils vont être de plus en plus performants ».

« Je consulte un préparateur mental pour comprendre les mécanismes psychologiques, à ne pas subir les situations négatives…Chaque contre-performance est un caillou de plus dans ton sac à dos…Sauf que le sac des fois pèse 100 kg…Il faut donc le vider ».

NASAZZI (capitaine URUGUAY 1930) : « Le foot est un entonnoir qui se finit toujours dans la surface de réparation ».

André MENAUT : « Les grands entraîneurs qui ont fait avancer ce jeu ont aussi une culture générale incroyable, une ouverture sur l’humain…Le foot pour le foot, ça ne peut pas suffire ».

MARADONA : « MARADONA ne s’entraînait pas, mais derrière, MARADONA marquait 2 buts, et le match se terminait par une victoire. Dans mon effectif, il n’y a pas de MARADONA. Donc, ils sont obligés de s’entraîner ».

Alberto GRANADO (compagnon du « CHE ») : « Nous utilisions beaucoup  le football pour entrer en contact avec les gens. C’est un  sujet qui rapproche tous les peuples de la terre. Et pour le « CHE », c’était presque devenu une tactique d’approche ».

César Luis MENOTTI : « Il faut savoir jouer sans ballon ! Mais pourquoi ? C’est aussi ennuyant que de jouer aux petites voitures sans voitures ». « Le football, c’est 3 choses : Le temps, l’espace et la tromperie ».

XAVI : « C’est un jeu très différent, car on nous apprend à penser ». « Avec un peu de stimulation, de réflexion et de patience, tout le monde est capable de jouer intelligemment ».

GUARDIOLA (extrait de « Eloge du style » par Thibaut LEPLAT) : « En définitive, PEP n’entraînait pas des athlètes, il entraînait une idée ».

JUVENTUS DE TURIN (« Maxime ») : « Gagner n’est pas important, c’est la seule chose qui compte ».

Bob PAISLEY : « On abordait chaque match comme une guerre. La force du jeu britannique résidait dans les duels. Les continentaux nous ont pris de vitesse en apprenant à intercepter ».

Brian CLOUGH : « Si Dieu avait voulu qu’on joue dans les nuages, il y aurait mis de l’herbe ».

Dave BASSETT : « Pourquoi faire 25 passes pour aller de l’autre côté si l’important est d’aller de l’autre côté».

Egil OLSEN : « Le plus beau football, c’est celui qui permet d’arriver à la victoire finale».

« Le football le plus efficace se joue avec environ 70% de passes vers l’avant ».

Julien STEPHAN : « Des plans de jeu permettent de faciliter la victoire, mais ce sont les joueurs qui gagnent sur le terrain, pas une causerie ».

Albert BATTEUX : « Une équipe, c’est avant tout une âme .Et une tactique, c’est d’abord de l’intelligence».

Michel HIDALGO : « Confisquer le ballon pour réduire au maximum les duels».

Jean-Claude SUAUDEAU : « Un match se gagne au milieu. Car pour trouver le bon jeu, seuls les gens du milieu en sont capables. Ils animent, ils inspirent. Plus tu possèdes ce type de joueurs, plus tu peux espérer gagner, au moins dans la durée».

Gérard HOUILLER : « Comme l’a dit un jour Capello, l’entraîneur est un voleur, et tant mieux si on pique les idées des autres pour ensuite les bonifier. Le tout après, est de faire sa sauce avec ses propres principes pour définir son style et construire sa personnalité».

Aimé JACQUET (après l’expulsion de Zidane contre l’Arabie Saoudite – 1998)

« Je ne lui jette pas un regard, on pense à l’équipe, pas à Zidane. Tant pis, il s’est éliminé. On perd notre meneur de jeu, celui sur qui on a tout misé. Je montre que l’équipe est la plus importante ».

Didier DESCHAMPS : « Ils ont toujours envie de se déplacer pour avoir le ballon, mais se déplacer pour permettre à un partenaire de l’avoir pour le retrouver après, c’est plus difficile ».

Carlo ANCELOTTI : « Ceux qui disent qu’ils ont bien joué alors qu’ils ont perdu ont tort. La défaite est une sanction».

Arrigo SACCHI : « La fantaisie, qu’est-ce que ça veut dire ? Imaginez un chœur. Onze choristes qui chantent Aïda et le plus fort chante Volare. C’est ça la fantaisie ? ça ne m’intéresse pas».

« Quand Berlusconi me disait « Arrigo, on doit prendre un 9 et demi qui illumine San Siro », je lui répondais : « s’il se blesse, on sera plongés dans le noir ».

CRUYFF : « On joue au foot avec sa tête. Les jambes sont là pour aider».

« Quatre derrière et quatre au milieu, ça ne peut pas marcher, parce que les triangles disparaissent ».

« Si j’avais voulu que tu me comprennes, je me serais mieux expliqué ».

KROL sur l’entraînement de Rinus Michels : « Tous les mardis soir, on jouait contre des équipes amateurs de différents niveaux pour atteindre la perfection. Ce jour là, on bossait un thème spécifique : Où et quand jouer le hors-jeu ? Qui déclenche le pressing ? Comment s’organise le déplacement par bloc ?».

GUARDIOLA : « Ce que je ne veux pas, c’est qu’un de mes joueurs vienne me voir et me pose une question dont je n’ai pas la réponse».

MARADONA : « Si le football, c’était seulement courir, alors au lieu de parler de Pelé ou moi, on parlerait de Ben Johnson ou de Carl Lewis».

BIELSA (à Mauricio Pochettino) : «Si tu veux devenir entraîneur, Mauricio, tu dois emprunter ton propre chemin, ne pas copier les autres, suivre tes émotions et tes convictions ».